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Le Souk de Moustafette
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5 juillet 2007

Nippon ni mauvais !

9782264039323Etrange trio que celui formé par les trois personnages.
K., jeune instituteur, nous conte son amour impossible pour une dilettante, passionnée comme lui de littérature et d'écriture.
Elle s'appelle Sumire.
Au cours d'un repas de mariage, Sumire fait la connaissance d'une femme et tombe amoureuse pour la première fois.
Elle s'appelle Miu.
Mariée, dix sept ans de plus que Sumire, Mui ne peut plus être amoureuse. Mais elle embauche la jeune fille pour l'aider dans son travail et l'accompagner en Europe. Au cours d'un séjour sur une île grecque, Sumire disparait.
Miu appelle K. à l'aide.

De prime abord, je dirais que je suis complètement passée à côté de cette histoire et que je n'ai pas réussi à me laisser émouvoir par les trois couples potentiels que peuvent former les protagonistes. Mais l'auteur étant qui il est, vous vous doutez bien qu'il sait y faire en matière d'attraction. C'est ainsi que je m'expliquais le fait d'avoir lu ce livre jusqu'à la dernière page.
Et puis en cherchant à affiner un peu plus mes ressentis, je me rends compte que je fonctionne avec ce livre comme les personnages entre-eux. Ils se croisent, se cotoient sans jamais oser réellement se rencontrer, irrémédiablement en orbitre les uns autour des autres, restant à distance des sentiments et ratant toujours leurs correspondances.
Et de la même façon que les deux héroïnes se confrontent à des expériences de destructuration, je me surprends à écrire un article qui n'a rien à voir avec ce que j'avais prévu au départ.

"Les étoiles que je voyais restaient fixées à la même place, comme autant de clous. Je fermai les yeux, tendis l'oreille, et songeai aux descendants de Spoutnik, qui continuent à tourner dans le ciel, reliés à la Terre par la seule force de la gravité. Blocs de métal solitaires, ils se croisent, dans les ténèbres sidérales ou rien n'arrête leur course, puis s'éloignent pour toujours les uns des autres. Sans mots à échanger. Sans promesses à tenir."

Il m'a fallu attendre la dernière partie du roman pour retrouver l'envoûtement poétique présent dans "Kafka sur le rivage", à l'occasion de très belles réflexions sur la solitude des êtres humains et leurs difficultés à aimer.

"Je me dis que peut-être, quelque part, dans un lieu lointain que je ne connais pas du tout, tout est perdu d'avance, depuis longtemps. Ou du moins que toutes les choses de nos vies possèdent un lieu de silence où elles se perdent, superposées les unes aux autres jusqu'à former une seule masse. En vivant, nous ne faisons rien de plus que les découvrir, les attirant à nous une à une comme on déroule un fil. Je ferme les yeux, essaie de me souvenir d'au moins une de ces belles formes, tentant de la retenir entre mes mains. Même si je sais son existence éphémère."

Les amants du Spoutnik     Haruki Murakami     Editions 10/18

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3 juillet 2007

COKE EN SUS ...

9782070344482Vous souvenez-vous de Jack Taylor que je vous avais présenté ici ?
Il nous avez planté là, partant se mettre au vert dans la bonne ville de Londres, après une enquête au cours de laquelle ses plus chers amis avez disparu plutôt tragiquement.

Abstinent il était parti, éthylique il est re(de)venu, mais avec un petit supplément de bagages. En effet, notre loser magnifique a pris la bonne habitude de se poudrer le nez. Non pas histoire de camoufler quelques vaisseaux capillaires violacés qui orneraient son appendice nasal suite au régime intensif Guinness-Jameson, non, tout bêtement parce qu'il y a des périodes où une petite ligne, ça aide à croire que tout est possible, notamment qu'on peut en tirer une sur les souffrances du passé. C'est aussi très efficace contre la gueule de bois.

Sitôt arrivé à Galway, Jack a déjà du boulot. Un maniaque assassine et mutile de jeunes tinkers. Les tinkers sont des gens du voyage, peu appréciés par la population et encore moins par les flics. Personne n'est enclin à les aider à découvrir le coupable de ce jeu de massacre, sauf ... l'ami Jack, qui cette fois, sera secondé par Keegan, un sergent déjanté qu'il a connu à Londres. Voici donc Jack reparti à la recherche d'indices, autant d'occasions d'effectuer de nouvelles virées bien arrosées dans les pubs de Galway, de renouer contact avec les quelques potes qui lui restent et d'essuyer encore deux-trois bastons mémorables.
Il croisera aussi sa bigote de mère avec laquelle les choses ne se sont guère arrangées !

"J'ai mis le cap sur la porte. A peine dehors, je suis tombé sur ma mère. Elle a regardé au-dessus de ma tête. Y avait écrit "PUB". Parlez d'une auréole ! Comme toujours, elle n'avait pas une ride. A croire que la vie n'a pas prise sur sa peau. C'est pareil pour les bonnes soeurs. (Un conseil, Estée Lauder: intéressez-vous de plus près aux nonnes.) Côté yeux, vous regardez au fond de ceux de ma mère et vous voyez l'Antarticque bleu banquise. Et toujours le même message : " Je t'enterrerai." ..."

Comme à chaque fois qu'il doit affronter ses coups de blues, Jack Taylor trouve le salut dans la musique et la littérature. Pour notre plus grand plaisir, nous retrouvons çà et là, Radiohead, Marley, Johnny Rotten, aux côtés de Beckett, de Chandler et de Ginsberg, entre autres.

Conclusion, un livre qui désaltère et qui donne un coup de fouet. Mais n'abusons pas des bonnes choses ... En ce qui me concerne, pas de souci, le troisième volet n'est toujours pas sorti en poche.

Je viens de m'apercevoir que GACHUCHAen parle aussi aujourd'hui, et chouette, elle a aimé !

Toxic Blues     Ken Bruen     Editions Folio policier

guinness2

 

1 juillet 2007

T'chat t'chat t'chat

tchat_tchat_tchatC'est KATELL qui a commencé, suivie de près par PASCAL. Et malgrè son peu d'aptitude pour les travaux manuels, SYLIRE a enfoncé le clou !
Alors je me plie en deux pour répondre, puisque je m'étais déjà pliée en cinq
ICI

6° J'ai toujours adoré l'école et surtout la rentrée des classes. C'était toujours une fête d'aller à la papeterie acheter les fournitures. J'en garde des souvenirs pleins de sensualité. Des odeurs surtout, le parfum d'amande du pot de colle, celle du cuir du cartable et de la trousse, celle caractéristique des livres neufs et de l'encre. Les premiers jours, j'étais toujours fascinée en les feuilletant à l'idée que j'allais découvrir et apprendre tout leur contenu.
Par contre je détestais la récréation avec ses cris, ses bousculades et ses jeux collectifs. J'aimais m'asseoir sur le rebord d'une fenêtre pour lire des bibliothèques roses ou simplement observer les autres s'agiter. Quand il pleuvait et qu'il fallait rester sous le préau, c'était un vrai calvaire de supporter cette promiscuité ainsi que le bruit. Et je voyais toujours avec soulagement soeur Jeanne se diriger vers la cloche afin de sonner cet intermède douloureux !

Ecriture

7° Cause sans doute de ce désarroi, le fait de me retrouver cernée de filles, et aux jeux desquelles je me sentais complètement étrangère. Le hasard ayant voulu que je grandisse entourée de cousins et de petits voisins, j'étais plutôt portée sur les jeux de garçons, les cow-boys, les cabanes, le vélo, les parties de pêche, les courses dans les bois, la fabrication de lance-pierres, etc.. Je me souviens d'une colère mémorable; lors d'une fête on avait offert à mes cousins une boîte de menuisier et moi j'avais eu droit à un petit sac à main tout ce qu'il y a de plus féminin. Je ne l'ai jamais digéré et revois encore l'objet de ma convoitise ! Une boîte à outils ? Mr Freud se frotte les mains, facile ! Et bien, même après plusieurs années de divan, je garde au fond de moi une petite part qui refuse toujours cette castration toute symbolique ...

Enfance_La_Veuve_4
Enfance_La_Veuve_1La_Veuve_2
La preuve en images !

Et pour m'excuser du retard pris dans la rédaction de ces confidences, je vous fais LA TOTALE pour le même prix

1132013831_es2phoenixA phoenix is a giant magnificent bird plumed and wreathed in flame. The phoenix is a symbol of healing and of peace. The phoenix is calm and sereine in all things. The phoenix symbolizes rebirth as this creatures is reborn from ashes of its death during which it enrupts into flame and desintegrates. The phoenix can also be a symbol for faith and hope ( je me marre !!!)

C'est fatigant d'être un phoenix; toujours renaître de ses cendres, c'est super, mais si les autres ne suivent pas, j'en vois moins l'intérêt.
Y'a des jours où je voudrais bien que ça s'arrête le rebirth ...

Côté blog addiction, j'attendais le diagnostic avec impatience car depuis quelques jours j'étais tentée de mettre la clef sous la porte et de fermer le Souk. Verdict, 53 %. C'était limite pas un poil accro, mais raté, obligée de poursuivre. La faute au Phoenix sans doute !

 

 

 

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