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Le Souk de Moustafette
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7 mai 2007

Pour PAL peu élevée

9782264044006Alexander McCall Smith est le père de Mma Ramotswe, la célèbre détective du Bostwana, dont les sept tomes des aventures sont édités chez 10-18.
Ici, l'auteur retrouve le climat écossais et nous présente sa nouvelle héroïne Isabel Dalhousie.

Et celle-ci est à mille lieues de la drôlatique africaine. La quarantaine, célibataire, plutôt bien nantie, Miss Dalhousie est directrice d'une revue philosophique qui lui laisse beaucoup de temps libre, mais ce qui ne l'empêche pas de s'adjoindre les services d'une gouvernante scottish pur jus (de malt of course ah ah !), pour assurer la bonne marche de sa jolie demeure. Miss Dalhousie, entre deux sauts dans l'épicerie fine de sa nièce, ne rechigne pas à flaner dans les galeries d'art et à se détendre à l'opéra (elle a une vie épuisante et réfléchit beaucoup !).

"Ce qui conduit Isabel à se poser cette question: qui, des personnes lucides et en proie au doute ou bien des gens sûrs d'eux-mêmes et de leurs convictions au point de ne jamais se remettre en question, était le plus heureux ? " (T'as raison ! J'arrête pas de me le demander...)

Et c'est justement lors d'une de ces soirées musicales, qu'un jeune homme en profite pour atterrir à ses pieds. Non pas qu'il se pâme d'amour pour la belle quadra, mais tout simplement parce qu'il choit malencontreusement du paradis (ou poulailler en langage prolo). Suicide, accident, meutre ? Notre petite bourge penche pour la troisième hypothèse. Elle décide d'en rajouter à son emploi du temps déjà overbooké, en se lançant à la recherche du coupable, histoire de s'offrir quelques frayeurs et de nous faire partager ses réflexions éthiques.

" Isabel se promit d'explorer ce sujet en détail et d'écrire un papier argumenté, qu'elle intitulerait peut-être: "Eloge de l'hypocrisie". Les premiers mots lui virent aussitôt: "Taxer une personne d'hypocrisie revient en général à lui imputer une faiblesse morale. Mais l'hypocrisie est-elle forcément mauvaise? Certains hypocrites méritent une plus grande considération..." (Euh... c'est un extrait au hasard bien sûr, avec lequel je ne suis pas tout à fait d'accord.)

Bon, je vous l'accorde, mon ton ironique ne vous donnera pas envie de vous plonger dans l'univers de Miss Dalhousie. D'autant plus que l'enquête est en arrière plan, au moins jusqu'à la moitié du livre. Mais si vous aimez l'ambiance british et n'êtes pas contre un peu de considérations philosophiques, faites connaissance avec Miss Dalhousie. Ceux qui, comme moi, gardent un bon souvenir d'Edimbourg, apprécieront les quelques évocations géographiques et historiques.

Evidemment, les fans de la truculente Precious, trouveront l'écossaise un peu palote. Sans doute que le climat pluvieux a aussi déteint sur l'auteur qui a quitté son Afrique natale pour les cieux plus austères d'outre-Manche.
Un petit abus de la boisson locale n'aurait pas nuit à l'ensemble, à vous de voir ...SLAINTE !

Le club des philosophes amateurs    Alexander McCall Smith   Editions 10/18

alcool006 

 

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6 mai 2007

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5 mai 2007

PENSER SANS LIMITES

9782842059989" Il est grand temps, si toutefois il n'est déjà trop tard, d'ouvrir les digues que l'on continue d'opposer à la marche de l'esprit humain, en dépit du spectacle que l'on a devant les yeux, si l'on ne veut pas qu'il les trompe violemment et qu'il jette la dévastation dans les champs d'alentour. Vous pouvez tout sacrifier, ô peuple, oui tout, pourvu que vous n'abdiquiez pas la liberté de penser (...) mais gardez seulement ce céleste palladium de l'humanité, ce gage qui nous permet un autre sort que celui de souffrir, de tout supporter, d'être écrasés à jamais.
Donc, criez sur tous les tons aux oreilles de vos princes, jusqu'à ce qu'ils entendent, que vous ne vous laisserez pas ravir la liberté de penser, et prouvez-leur par votre conduite combien cette déclaration est sérieuse.
Et surtout, vous tous qui vous en sentez la force, déclarez la guerre la plus implacable à ce premier préjugé d'où dérivent tous nos maux, à ce fléau qui cause toute notre misère, à cette maxime enfin que la destination du prince est de veiller à notre bonheur. "

Voilà le cri lancé en 1793 aux sujets des monarques européens, par un jeune philosophe allemand. La Révolution française étant passée par là, Johann G. Fichte exorte les peuples à se désinfantiliser, à s'autonomiser et à s'autodéterminer. Et ce, par le plus bel outil hérité du siècle des Lumières, la pensée et les idées qu'elle fomente et surtout qu'elle transmet.

" C'est le privilège de l'homme de résister par son activité, et de donner au cours de ses idées une direction déterminée par sa force propre, suivant sa libre volonté; plus on maintient en soi ce privilège, plus on est homme. La faculté qui en rend l'homme capable est précisément celle par laquelle il veut librement. La manifestation de la liberté dans la pensée, tout aussi bien que dans le vouloir, est un élément essentiel de sa personnalité; elle est la condition nécessaire qui seule lui permet de dire : je suis, je suis un être agissant par lui-même."

J'ai eu envie de vous rappeler ce texte d'une extraordinaire modernité, en réponse au projet scandaleux de notre prince moderne dont je vous faisais part hier dans la revue de presse.
Et puisqu'il était aussi et surtout question d'économie, ce subversif opuscule ne coûte que 2,50 € .
Merci donc aux éditions des 1001 nuits de participer à peu de frais à la diffusion des idées et à l'agitation de nos neurones.

De la liberté de penser     Johann G. Fichte     Editions des 1001 nuits

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5 mai 2007

POUR ZOULOU

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et pour Christian Sauvage qui doit être bien triste,

une pensée de la Bande des 4.

4 mai 2007

Revue de presse

084eb111a6a0f44341caf78fe624506dUn tout dernier tour de l'actu avant minuit, histoire de ne pas avoir de regrets. Et parce qu'il y a vraiment des choses qui me mettent encore en colère.

Bon, si vos ados veulent se lancer dans les sciences hûmaines, c'est raté. Il va plutôt falloir leur conseiller pharmacie, communication, armée, des trucs où faut pas trop penser mais juste suivre le mode d'emploi ou le réglement, et savoir compter, un peu quand même, un deux repos !..

Ces chiffres-là, ils tombent bien. La délinquance baisse, bon pas dans les familles, mais faites encore un petit effort, tapez et criez moins fort, et tout le monde sera content.

Ch'FAKIR nous rappelle une dernière fois qui sont les copains du petit individu qui a réussi l'exploit sus-cité.

Bon , c'est la cerise sur le gâteau. Fallait bien un prix Goncourt pour nous éclairer.

Et ça c'est le noyau. Lisez pas trop wikipedia !

Animaux044

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4 mai 2007

L'éternité est amoureuse des oeuvres du temps...

9782264040602Si cette phrase vous bouleverse, précipitez-vous sur ce livre.
A quinze heures trente je me suis affalée dans une chaise longue, pour ne me relever que trois heures et quinze minutes plus tard. Juste le temps de lire d'une traite ce roman.
Résultat, un coup de soleil, un coup de blues, un coup de coeur.

Vous souvenez-vous du 21 Septembre 1969 ? Moi oui.
Jonas ne s'en souvient que parce que c'est le jour où Paul, son frère aîné, est décédé. Il avait 15 ans. Mais Jonas n'était pas encore né; ce sont ses parents qui lui ont raconté. Car ce n'est pas un sujet tabou, même si c'est douloureux.
" 502 jours séparent le dernier jour de ta vie du premier jour de la mienne. (...) Il y a 12 058 heures entre nous.(...) Au moment de ma naissance, 722 880 minutes s'étaient écoulées. "

Et puis un jour, alors qu'il a treize ans, Jonas cherche quelque chose au grenier et tombe sur des albums photos qu'il n'a jamais vus et sur une vieille veste ayant appartenu à Paul. Dans une des poches se trouve une lettre... A partir de là, le discours officiel ne lui suffit plus. Non pas qu'il soupçonne ses parents de lui cacher une quelconque vérité, mais il pressent qu'il y en a une autre.

Aidé par un ami de sa mère qui a bien connu Paul, Jonas se lance à la recherche de ce frère qui parfois le visite dans ses rêves mais dont il ne connait pas la voix. Il bouscule un peu les adultes et leurs souvenirs, il fouine, il prend son temps, il recoupe, et ... il trouve.
" J'avais trouvé le coffre à trésors de Paul. Je souris en direction du carton comme s'il s'était agi d'un être vivant. Un être aimé. Je soulevai alors le couvercle. Et là, parmi quelques lettres, photographies et autres papiers, je vis ton journal. Ce carton m'avait attendu dans l'obscurité pendant près de dix huit ans. Dix huit années de poussière et de saleté avaient presque obstrué l'ouverture de la cachette de Paul. Mais je l'avais découverte. "

Moi, ce genre de situation me file des frissons. J'ai une âme de chercheuse de secrets, de réponses, de révélations ... Et celles que découvrira Jonas sont magnifiques.
Tout en fougue et en pudeur, sentiments propres à l'adolescence, l'auteur nous tisse une superbe histoire.
Délicatement, il nous entraîne sur les chemins intimes que les ados savent si bien dissimuler aux adultes.
Et Jonas est la preuve que, bien souvent, ils sont plus forts que nous.

" C'est l'éternité qui tire un feu d'artifice, commenta Paul. Un feu d'artifice éternel qui envoûte quiconque le regarde. Un feu d'artifice toujours présent au-dessus de nos têtes, même si nous n'y prêtons pas toujours attention. C'est le feu d'artifice de l'éternité.(...) J'étais occupé à penser à l'éternité, aux étoiles, à l'amour."

Mon frère et son frère     Hakan Lindquist     Editions 10/18

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3 mai 2007

LA REINE NUE

9782742766604Le clan Padovani est en émoi. Guilietta la reine mère, écrivain de renom, commence à perdre la boule !
Femme excentrique et indépendante, celle-ci a mené tambour battant sa vie, aussi bien privée que professionnelle. De ses trois maris, elle n'a gardé que ses septs enfants. Le succès de ses livres lui a permis de se faire construire La Villa sur la Riviera et d'y offrir une vie luxueuse à ses rejetons, puis plus tard à ses petits-enfants.

" D'une famille si peu orthodoxe, Guilietta avait réussi à faire une tribu qu'unissaient des liens étroits et au sein de laquelle régnait une parfaite concorde. Les frères et les soeurs vivaient dans un rayon de trente kilomètres autour d'un centre que figurait La Villa de leur mère. Ils ne s'étaient jamais quittés, se voyaient très souvent et se verraient plus souvent encore quand deviendrait manifestes les troubles mentaux de Guilietta. "

Aussi quand Guilietta annonce qu'il faudra la payer pour l'entendre raconter ses souvenirs, ses enfants ne doutent plus qu'elle s'enfonce doucement mais sûrement dans la démence. Ces septs-là n'hésitent pas un instant. Ils commencent par rentrer dans le jeu de leur mère, mais s'aperçoivent très vite que la situation ne pourra qu'empirer. Alors chacun se relaie un jour par semaine auprès de la vieille femme, n'hésitant pas à délaisser conjoints et enfants, voire même activité professionnelle.
Au cours des trois années que durera la déchéance de la mère tant aimée, chacun se retrouvera face à lui-même. Et se révèleront alors les vrais caractères des uns et des autres, ainsi que quelques pans cachés de la vie maternelle. Et certains ne s'en remettront pas.

"La vie de Loretta s'est mise à filer. Comme un bas qu'un ongle, malencontreusement, vient d'accrocher: plusieurs mailles sautent, une échelle se met à courir, descend le long de la jambe, rien ne peut la stopper, le dégât est irréparable."

Tout au long de courts chapitres, l'auteur nous promène d'un personnage à l'autre, sautant de l'esprit embrouillé de la mère aux périgrinations et déconvenues de ses enfants, en passant par les fragments du journal intime de  Guiellieta. Fidèle à son style, Anne Bragance réussit sur un ton léger, délicat et non dénué d'humour, à nous faire avaler une pilule qui aurait pu, n'en doutons pas, s'avérer bien plus amère.

La reine nue     Anne Bragance     Editions  Actes Sud

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2 mai 2007

Revue de presse, suite et fin.

maj1Pour ceux qui vont se rendre aux vêpres médiatiques sur leurs chaînes favorites, lisez ceci , et gardez-le en tête le temps du débat. Ce genre d'exercice me mettant toujours au bord du passage à l'acte, et ne voulant pas achever mon poste ce soir, je ne regarderai pas. Aussi n'hésitez pas à venir me dire si cela se vérifie dans un sens ou dans l'autre ...

2 mai 2007

REVUE DE PRESSE

084eb111a6a0f44341caf78fe624506dL'autre soir, je me disais que j'allais arrêter les revues de presse. D'abord parce que ça me prend beaucoup de temps et qu'inévitablement mes activités annexes en pâtissent, genre les piles qui ne baissent pas et le mémoire qui n'avance pas. Et comme, au regard de l'horizon qui se profile, ce n'est pas la matière première qui viendra à manquer, il me faudrait envisager sérieusement réduire mes heures de sommeil. Et ça, ce ne serait pas raisonnable.

D'autre part, je ne souhaite pas faire la claque à SR, même si bien évidemment c'est un moindre mal, et en donner virtuellement à l'autre excité ne m'apporte que peu de satisfactions. Alors j'avais décidé que seuls des événements d'une extraordinaire exception me feraient revenir sur ma décision. Par exemple un très gros coup de grisou made in banlieue, un couvre feu généralisé avec chars, militaires ou milices à chaque coin de rue, un coup d'état d'un peuple extra-terrestre venant à notre secours, voire un attentat qui coûterait la vie à notre futur président...

Je n'en continue pas moins à lire la presse. Et ce matin, j'ai pensé que nous vivions nos derniers jours de cette bonne vieille chiraquie, qu'il reste à peine cinq jours de joyeuse insouciance et de totale impunité pour des propos qui seront peut-être bientôt qualifiés comme subversifs. Donc, j'en concluais qu'une petite dernière ne ferait de mal à personne avant le grand saut dans la sarkopénie.

Alors voici ce qui, momentanément, m'a fait changer d'avis.

Décidément je n'aimerais ni vivre ni travailler dans le grand laboratoire sécuritaire du 9.2, à cause de ça , le contrat local de sécurité, Mission Possible (il fallait y penser à celle-là ! c'est dire les convictions qui les animent et les conclusionss inévitables qu ils en tireront...) et tutti quanti !

Et allez entendre comment ns parle de ses électeurs, ici , cela n'a rien d'étonnant mais c'est toujours bon à rappeler. C'est curieux, le lien est bloqué, mais en allant sur Betapolitique(lien dans Caravanserail), cherchez dans les dernières brêves à la date du 30 Avril " ns méprise les téléspectateurs ". Vous avez trouvé ?

Et puis j'ai pas aimé comment ce même personnage m'a dit de tourner la page de mes 10 ans et des conséquences qui s'en sont suivies. Daniel Riot non plus et il le dit beaucoup mieux que moi.

Pour finir sur un sourire c'est .

Et pour un petit souffle de nostalgie, poussez la porte de la Samaritaine , et si  d'ici quelques jours, on apprend qu'elle a brûlé, nous saurons pourquoi !

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1 mai 2007

UNE COQUINE ...

9782876734470de 91 ans, voilà ce qu'est Geneviève Briand-Lemercier !
Et elle lutte vaillemment contre le vieillissement sous la férule de l'odieuse Mme Bertrand, prof d'astrologie transcendantale, dont elle suit l'enseignement depuis douze ans et qui, non contente de la dépouiller financièrement, veut aussi la déposséder de ses écrits. Sa théorie est simple; le thème astral de Geneviève se rapprochant dangeureusement de ceux de certains écrivains morts prématurément, il devient impérieux de se débarrasser de tous ces mots qui encombrent les placards de notre héroïne.

Car Geneviève suit depuis toujours les conseils de son père : tenir chaque jour son journal et noter ses rêves. S'attelant à ce travail de désécriture, c'est l'occasion pour Geneviève de relire ses anciens cahiers et de nous faire partager l'histoire de sa vie. Elle en profite aussi pour nous faire partager ses autres marottes. Toujours dans un but profilactique et scientifique, elle tient à jour deux sortes de chroniques nécrologiques dans des grands répertoires. Quand elle n'écrit pas, Geneviève est une adepte forcenée des achats par correspondance et de petits calculs en tout genre, pour bénéficier de super cadeaux et autres chèques de gros lots.
Mais comme vous vous en doutez, loin de l'enrichir, cette activité n'est guère lucrative. Alors, avec la complicité de son concierge, elle devient la championne du trafic de friteuse, d'appareil à fondue et autres ustensiles dont elle ne se sert pas et qu'elle entasse dans son appartement. Elle est aussi la reine des emprunts auprès des membres de sa famille, pour lesquels elle ne nourrit pas le même amour qu'elle a pour les mots !

Sur la pointe des pieds, je me suis introduite dans l'entrée de Geneviève et j'ai fureté dans "son placard aux écritures". Voici ce que j'ai trouvé :
"Dans la partie supérieure, des cahiers d'écolières. Leur apparence varie un peu selon les époques et les modes. Certains sont décorés sur la page de couverture.(...) Sur la dernière page, il y a presque toujours les tables de multiplication.(...) Sur l'étagère du milieu, il y a les dix sept cahiers de quatre cents pages plus récents.(...) Au dessus des cahiers récents, il y a les dossiers des rêves."

Et là, perdue dans ses récits oniriques, je me suis faite piquer par Geneviève. Mais peu perméable aux discours sécuritaires, elle ne s'est pas précipitée sur son téléphone pour composer le 17 ! Au contraire, elle m'a proposé de poursuivre ma visite en sa compagnie ...
" Sur l'étagère au-dessus des rêves, c'est la documentation que j'accumule sur les cas de très grande longévité. Il y a un peu de tout là-dedans : des coupures de presse, des photos, des notes recopiées, et même des lettres.(...) Les deux derniers éléments à inscrire à l'inventaire de mes écritures sont le Grand Répertoire Rouge et le Grand Répertoire Noir. Ils sont rangés dans le tiroir du placard, toujours fermé à clef."

L'heure passant, j'ai refusé le goûter qu'elle me proposait (vous comprendrez pourquoi, si vous lisez ce livre) et après lui avoir souhaité longue vie, je suis rentrée chez moi pour écrire cette critique. J'ai passé un agréable après-midi en compagnie de cette espiègle petite vieille, craquante de naïveté et qui a plus d'un tour dans son sac ...
Mais est-elle si naïve qu'elle en a l'air ?

Pour une critique à un degré supérieur, voir la critique d'Oedipe. Car l'auteur est un linguiste émérite, qui ne pouvait que faire des ponts avec la discipline psychanalytique. Et ce sera aussi l'occasion de découvrir un autre de ses romans, plus ancien celui-ci.

Une très vieille petite fille     Michel Arrivé     Editions Champ Vallon

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1 mai 2007

Bon 1er Mai à tous et surtout à ceux qui

ymuguet07

Bon 1er Mai à tous et surtout à ceux qui travaillent

Ici ça va donner ça

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