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Le Souk de Moustafette

Le Souk de Moustafette
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26 mars 2007

ET DE TROIS !

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Moi, je suis ALIBABA, dit Ali la Babouche

Tout petit, j'ai dû tomber dans une bassine de Valium, car je suis cool, cool, hypercool. Rien ne m'affole, on ne m'entend pas, j'arrive toujours à pas de velours... Contrairement à Mr Nougatine, je l'aime bien Patchouli. Mais comme tous les jeunes, il est turbulent, et moi, ben je commence à me faire vieux. J'ai plus trop envie de jouer, je préfère buller ... Alors la plaque, c'est pour moi, na !!!

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26 mars 2007

ET DE DEUX !

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Enfin la place est libre, c'est pas trop tôt ...

Moi je suis Monsieur NOUGATINE, je suis un matou râleur et je ne suis pas du tout copain avec Patchouli, que j'essaie de virer de la tribu depuis plus de deux ans ! Mais Moustafette veille, et l'autre, il s'incruste ... Bon, j'ai quand même réussi à préserver ma place sur la couette. Ah, c'est pas facile tous les jours la vie de chat !!!

25 mars 2007

Patchouli (suite)...

Si vous souhaitez savoir où il a passé son après-midi, allez donc vous balader du côté de chez NINA !!!

25 mars 2007

Remerciements Patchoulesques

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à toutes et à tous, et bénédiction dominicale !!!

PS : Rassurez-vous, je ne lui ai pas appris à faire le salut fasciste ! (bien que je trouve une ressemblance avec une certaine photo mise en lien dans "mais qu'a-t-il vu?"...) Où va-t-on si les chats s'y mettent aussi !!!

23 mars 2007

A vos stylos !

Pour signer la pétition sur Bellaciao

liberez_cesare_battisi

Et pendant que vous y êtes, informez-vous et signez celle-ci aussi.

Surtout  si vous voulez pouvoir encore marcher jusqu'au bureau de vote, vous isoler et être sûrs que l'enregistrement de votre vote corresponde bien à celui que vous avez glissé dans la petite enveloppe bleue.

Réagissez pendant qu'il en est encore temps !

urne_logo120

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23 mars 2007

Enfin de la douceur !

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Eh, Patchouli, viens voir, t'es enfin dans le Souk !

23 mars 2007

Coup de gueule local !

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Si vous êtes assidus aux JT de vos chaînes TV favorites, peut-être vous souvenez-vous de cette info. Le 7 Janvier dernier, une tentative d'enlèvement d'enfants avait lieu dans l'Ile d'Oléron. C'était un samedi en fin d'après-midi.

Travaillant dans un centre de consultations de pédo-psy sur cette même Ile d'Oléron, inutile de vous dire que les semaines qui ont suivi, on en a entendu parler tant par les enfants que par les parents. La psychose est partie en flèche, l'horreur atteignait ce petit cocon insulaire hors du fracas du monde et de l'insécurité nationale ! Les médias se sont jetés là-dessus comme sur du bon pain, la brave commerçante, grâce à laquelle la tentative a échoué, c'est bien faite récupérer, en voici d'ailleurs un exemple en passant. Mais ça, c'est un autre débat, si vous avez visionné ce petit film, vous avez constaté, comme moi, que ça nous avance bien !!!

Bienheureux touristes qui n'avaient qu'une vision estivale de ce pseudo-paradis, ne vous en déplaise, il possède aussi ses cités et ses lotissements estampillés "cas sociaux" par les services du même nom et les municipalités qui les abritent. Ben oui, y'a pas d'raison qu'on y échappe aussi ! Et bien évidemment, notre service de soins connait nombre d'enfants de ces familles.

Pour en revenir au sujet, ce même Samedi 7 Janvier, nos forces de l'ordre ont assuré. Pont fermé, renforts gendarmiques venus de Poitiers, patrouilles tout le week-end dans l'Ile, bref, mis à part le bordel routier que tout cela a généré dans cette petite république, rien d'anormal en pareilles circonstances (si ce n'est que j'ai quand même raté la séance de 19 H, égoïste que je suis !). De nombreux journalistes ont squatté la commune, et par là même, fait marcher le commerce, ce qui n'était pas une mauvaise chose en cette période creuse hivernale... Heureusement, ce n'était qu'une tentative ... !

Normalement, je suis tenue à un droit de réserve, de par ma profession. Car bien sûr, ces trois enfants et leurs familles sont tous connus des différents services publics du secteur, pédo-psy, assistantes sociales, gendarmerie, et j'en oublie sans doute. Mais mardi, j'ai vu rouge ! Lors d'une rencontre avec l'Aide Sociale à l'Enfance, j'ai appris que tout ça c'était du pipeau ! Après j'ai vu noir, car je travaille depuis deux ans avec une de ces familles. Je ne peux malheureusement vous en dire plus, mais simplement qu' il y aurait matière à écrire un roman ! On a fait signalement sur signalement, demandes d'acceuil en internat, proposition de mise en place de taxis pour que l'enfant bénéficie d'un suivi régulier, et j'en passe. A nous tous, le juge des enfants a un dossier d'au moins 50 centimètres d'épaisseur. Que croyez vous qu'il en fasse ?  Rien, si ce n'est des mesurettes, du genre enquête sociale sur enquête sociale, qui n'apprennent rien que l'on ne sache déjà. La dernière s'était cloturée fin Décembre 2006. Le 7 Janvier 2007, c'était la fabulation de l'enlèvement !

Dons, je vais reprendre la plume et réécrire à ce cher juge pour lui expliquer la fonction de la fabulation et lui rappeler la non assistance à personne en danger dont il se rend coupable, ainsi d'ailleurs que les parents de cet enfant. Je ne sais plus comment lui faire comprendre que l'escalade de la recherche de limites, dont les enfants se font l'écho par ce genre de symptôme et autres, entraîne ces mêmes enfants à grossir les chiffres de la délinquance dès aujourd'hui et dans les années à venir. J'enrage apès ce mec, même pas fichu de demander une expertise psychiatrique des parents, d'exiger une injonction de soins, et qui par contre, doit prendre son pied quand la presse rend visite à son tribunal, afin d'étaler les moyens mis en oeuvre pour retrouver des ravisseurs imaginaires... Au regard du passif de cette famille, n'importe quel néophyte en la matière, trouverait qu'il y a urgence depuis de nombreuses années, pas lui !

Ce cas n'est malheureusement pas exceptionnel. Ce qui me met en rage, c'est qu'ils existent moult moyens pour aider ces gamins et qu'on ne les utilise pas. L'incompétence de certains juges me révulse. La prévention ne fait sans doute pas le poids face aux grandioses mesures répressives de la dernière loi de lutte contre la délinquance. Et ce qui me fout les boules, c'est que si un quart de la vie de ce gamin faisait la une du JT de TF1, les braves français diraient " mais que font les services sociaux, les psy, etc...?".

Espérons que l'ultime tentative d'alerte de cet enfant, qui a fait gaspiller le temps et l'argent des contribuables, sera enfin entendue, parce qu'il a mis le paquet là ! Je ne sais pas pourquoi, mais j'en doute encore ! Faudrait peut-être filer les primes de résultats aux juges, plutôt qu'aux flics, non ?

Pour finir, je vous conseille les excellents livres de Maurice BERGER, qui prêche dans le désert !

L'échec de la protection de l'enfance     Editions Dunod  2004

Ces enfants qu'on sacrifie...               Editions Dunod  2005

 

ca m'enee

22 mars 2007

Mais qu'a-t-il vu ?

monstre_006       CECI !

Et en écho aux deux dernières critiques de Serial Lecteur, voici un article du Monde, en date du 19 Mars 2007. Si les problèmes de fichiers vous barbent, allez quand même lire la dernière phrase ...

21 mars 2007

UN P'TIT CINE ?

A17472  L'Oscar 2007 du meilleur film étranger, il l'a bien mérité !

Avec une sobriété toute en finesse, Florian Henckel nous  plonge dans les méandres de la manipulation de l'ère post-stalinienne. Ou comment dans les hautes sphères privilégiées, on utilise les instruments bien rodés du pouvoir, afin d'assouvir des désirs personnels tout en servant la droite ligne du Parti !

Le grain de sable de cette parfaite mécanique viendra pourtant de l'intérieur. Il s'incarne en la personne de l'officier de la Stasi chargé de la surveillance d'un couple d'artistes intellectuels, qui jusque là, compose plus ou moins avec les exigences du régime. Cet officier modèle, obsessionnel à souhait, et dont la triste vie ritualisée ne laisse place à aucune fantaisie, va se laisser subvertir incidemment du fait de cette cohabitation forcée. Via micros et caméras, le germe de la résistance s'insinuera en lui.

Tout est juste dans ce film. Les artères vides de la ville, le kitch tout soviétique des bars et des théâtres, l'appartement de l'intello, le désespoir des auteurs interdits d'expression, la débrouille made in pays de l'Est, la dégaine de ceux qui tentent d'être en marge, etc, etc... Les techniques de manipulation, d'intimidation et d'emprise  sont simples, précises et efficaces. Pas d'effets spéciaux, ni hémoglobine, ni parano excessive. Et pour emballer le tout, une lumière rideau de fer, qui a le don de rendre invisibles aussi bien les citoyens que les hommes de l'ombre. On est en 1984 (!).

Cinq ans après le Mur tombe et les archives s'ouvrent. Des hommes se croiseront à nouveau ...

La puissance subversive de l'Art a encore frappé. Bien fait !

film_008

20 mars 2007

FRED VARGAS

084eb111a6a0f44341caf78fe624506d Pour ceux que ça intéresse, à partir de 17 H, Fred Vargas est sur un forum, pour répondre à tous ceux que le sort de Cesare Battisti ne laisse pas indifférents. C'est

19 mars 2007

Encore des chaines

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Une pensée pour un concierge et un auteur, qui risque sans doute d' avoir beaucoup de temps pour écrire, malheureusement.

Allez lire l'article de Nina et consulter Vialibre

19 mars 2007

Chaines en chaine !

Décidément les jours se suivent et les gags pleuvent, voici celui reçu ce soir :

Chers amis.

Ceci n'est pas un spam, si cette lettre t'arrive, ce n'est pas par hasard, rien n'est dû au hasard.

Marie P. a voté Bayrou en 2002, deux jours plus tard, sa maison a brûlé et tous ses enfants sont morts de combustion spontanée. Pierre F. a voté Bayrou lui aussi, il s'est noyé dans la mare aux canards de sa ferme, on n'a jamais retrouvé son corps. Catherine K. a voté UDF aux dernières législatives, une semaine plus tard, elle a dû se faire poser un anus artificiel. Joseph D. a pensé à voter Bayrou, depuis il purge une peine à vie dans les prisons turques; le pire c'est qu'il avait pris un billet d'avion pour Namur, il a été victime d'une erreur à l'embarquement.

NE VOTE PAS BAYROU, ou tu finiras comme eux.

Envoie ce message à 10 personnes que tu aimes ou tes dents tomberont.

Si tu ne votes pas Bayrou, tout ira bien, tout le monde te trouvera sexuellement désirable, tu n'auras jamais le cancer du foie ou des poumons et tu gagneras plein d'argent.

Un ami

Bon, vous savez ce qu'il vous reste à faire ...!

Et si vous ne savez pas pour qui voter parce que vous ne savez plus de quel bord politique vous êtes, c'est fastoche, faites un test ici

boisson_015    Et ça c'est pour Patch !!!

18 mars 2007

UN KM A PIED ...

 

arpenteursLa couverture est splendide, le titre prometteur, la critique du Bibliomane impeccable. C'est malin, qu'est-ce que je vais bien pouvoir raconter !

Humboldt, l'aventurier optimiste que rien n'arrête et Gauss, l'obsessionnel dépressif et râleur , c'est un peu Laurel et Hardy au pays des merveilles. Ces deux visionnaires ont pourtant bel et bien existé. Ils nous entraînent dans une promenade scientifique et philosophique où l'on croise pêle-mêle Goethe, Kant, Aguirre, Daguerre, les frères de Montgolfier, La Condamine, Bolivar, le président Jefferson, le tsar de Russie, Napoléon.

Humboldt, assisté de Bonpland, son arpète rochelais, va crapahuter des rives de l'Orénoque aux sommets de la Cordillière des Andes. Ils y rencontrent de drôles de chiens volants, des poissons parlants, des cannibales, le maître du curare. A ses risques et périls, Humboldt prélève, cueille, examine, décortique, calcule, note, dessine tout et n'importe quoi " Il était toujours transporté de joie lorsqu'on mesurait quelque chose ". Il affronte ouragan et tempête de neige avec la même joyeuse fatalité. " Pour que l'orage serve quand même à quelque chose, Humboldt s'était fait attacher à la proue du bateau, à cinq mètres au-dessus de la surface de l'eau, afin de mesurer la hauteur des vagues qui ne se brisaient pas sur une côte. Il était resté suspendu ainsi toute une journée, du matin jusqu'à la nuit, l'oculaire du sextant devant son visage. Après, il était certes un peu désorienté, mais également rouge, rafraîchi et gai, et il n'avait pas compris pourquoi les marins, à partir de ce moment-là, l'avaient pris pour le diable."

Pendant ce temps, sur la terre ferme, Gauss, le prince des mathématiques, passe d'abord pour un hurluberlu. Son cerveau bouillonne de chiffres, d'équations, de théorèmes. Il mange à peine, dort peu, oublie ses emplois alimentaires; il calcule partout, toujours et encore. S'intéressant de plus en plus à l'astronomie, il vainc son appréhension des voyages et embarque dans une montgolfière, afin de se rapprocher des étoiles. Le voyant chuchoter, le pilote de l'engin lui demande : " Tu pries ? Non, je compte les nombres premiers, je fais toujours ça quand je suis nerveux ! ". Gauss a tellement la tête ailleurs qu'il ignore que la guerre est déclarée. Il interrompt sa nuit de noces pour noter quelque formule; il oublie que sa femme est en train d'accoucher et ne comprend rien quand on lui annonce qu'il a un garçon. D'ailleurs, ses congénères, y compris ses enfants, ne lui inspirent aucune  sympathie !

Car côté sentiments, Humboldt et Gauss ne sont pas mieux lotis. Le premier aurait un goût suggéré pour les petits garçons, et le second, et bien, il semble que seule sa môman ait grâce à ses yeux. Est-ce le lot de toutes les grosses têtes ?

Perdus l'un et l'autre dans leurs périgrinations, nos deux héros n'en oublient pas moins d'avoir un regard plein de naïveté et de sagesse sur l'espèce humaine. Très tôt, Gauss " comprit que personne ne voulait se servir de son entendement. Les êtres humains aspiraient au repos. Ils souhaitaient manger et dormir et aussi qu'on soit gentil avec eux. Ils ne voulaient pas penser ". Humboldt, moins misanthrope, militera contre l'esclavage et portera un jugement modeste sur son oeuvre. Si pour l'un " Connaître, c'était désespérer ", pour l'autre " Voyager, c'était la possibilité de ne jamais revenir ". Et de nous demander comme l'un des héros, qui des deux est allé le plus loin ? Mais ils ont bien fait de se croiser ces deux-là !

Le ton léger et humoristique de ce livre réconcilie avec le savoir tous les nuls en maths (dont je fais partie); l'air de rien, il nous cultive. Et que ça semble facile d'escalader les sommets, de pactiser avec les moustiques; les petits bobos ne sont plus terrifiants, non, y'a qu'un truc qui vraiment n'est pas sympa, c'est le dentiste de l'époque; les phobiques, sautez les pages 80-81 !

Les arpenteurs du monde     Daniel Kehlmann     Actes sud

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17 mars 2007

REVUE DE PRESSE

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A mon retour, voici ce que j'ai trouvé dans ma messagerie... Cette photo m'a été envoyée par un ami chargé de recherche au CEVIPOF et qui anime avec d'autres politologues le blog de la présidentielle 2007 

J'ai d'abord éclaté de rire en voyant ça; puis a défilé toute une palette d'émotions. A cette heure, me reste la rage ! Et pour reprendre le slogan du blog de Vincent et de ses amis : " Ces élections me cassent les urnes.." !

A lire aussi, la suite du livre de Serge Portelli, et notamment comment NS pense résoudre les problèmes par la médication.

Betapolitique publie le manifeste de la santé pour tous, proposé par SR; pour le signer en ligne c'est .

Et enfin, un clin d'oeil solidaire aux étudiants grecs qui luttent contre la privatisation des universités. La Grèce est en Europe, mais mis à part le tourisme et la féta, on n'en entend pas souvent parler.

17 mars 2007

J'ETAIS A

bordeauxLa photo n'est pas de moi, mais séminaire oblige, j'y suis restée deux jours .

Et vous avez donc fait la connaissance de Chub. J'ai vu que le courant été bien passé entre vous et son avatar ! Mais, ne vous déplaise, Chub existe réellement, et il s'appelle Chub....... C'est mon voisin. C'est pas un mauvais type, mais il est un peu rustre, si vous voyez ce que je veux dire. Il aurait facilement tendance à parler mi-patois mi-français, donc je ne comprends pas toujours ce qu'il me raconte ! Ancien marin, depuis qu'il est à la retraite c'est le roi de la tronçonneuse et du potager. Il me rend quelques services et je lui achète le bois pour l'hiver et les légumes et les oeufs. Il est chasseur, alcoolique et célibataire. Aussi, je le désespère à repousser gentiment mais fermement ses avances ! " T'aime rien " me répète-t-il souvent quand je refuse ses invitations à partager loisirs ou repas avec ses potes ! Tu m'étonnes... !

Contrairement à ce que laisse supposer le mot " boutiquer ", je n'ai fait ni lèche-vitrines, ni razzia dans ma librairie préférée ! En Charentes, "boutiquer" s'entend dans le sens de  traficoter, s'emmêler, faire n'importe quoi; c'est l'opinion de Chub en ce qui concerne mes activités estudiantines et livresques !  Il faudra qu'Alain nous éclaire de ses lumières étymologiques ...

Je tiens à vous remercier de vos petites visites et d'avoir veillé à ce que Chub ne mette pas le Souk sans dessus-dessous et n'embête pas les chats ! Je pourrai donc lui reconfier la boutique le mois prochain...

Je suis bien contente d'avoir retrouvé mon oasis; la ville a certes ses avantages, mais le rythme de vie y est épuisant. Pour terminer, un petit coup d'oeil dans les emplettes de Moustafette :

* Alouette,  de  Dezsö Kosztolànyi ; conseillé par Musky

* La joueuse d'échecs,  de Bertina Henrichs.

* Madame Angeloso,  de François Vallejo.

Vous voyez, j'ai été très raisonnable ! Si vous êtes en Aquitaine, allez faire un tour à la 5ème

escale

Bon week-end à tous ...

15 mars 2007

interim

homme_033 Pendant que mad'moiselle est partie boutiquer à la ville, c'est moi, Chub, qu'assure la permanence. C'est quoi ce truc, j'y comprends rien à son blouque ! Tu parles d'une quincaillerie... quel foutoir là d'dans !

Des fakirs, ici, chez nous, f'rait beau voir ! Des gauchos ? des branleurs oui ! J't'enverrais tout ça à l'armée, ça s'rait vite réglé...

Tiens, qu'est-ce qu'elle a après Napoléon, ah non c'est l'autre ! Moi, c'est Chasse Pêche Nature et Traditions, c'est pas compliqué !

Allez, des plumeux et encore des plumeux; quand j'l'invite au Thé Dansant, la Moustafette, elle dit toujours " non, non merci, j'ai des trucs à lire ", l'est pas prête de s'trouver un mari dans ses livres !

Tiens, des fatmas maintenant. L'Algérie, qu'ça m'rappelle... J'me doutais bien qu'elle avait des origines la drôlesse, rapport à sa musique qui gueule au d'sus des f'nêtres l'été ! Elle dit qu'c'est pour embêter l'autre raciste d'à côté, mon oeil ouais ! En attendant, nous a cassé les oreilles tout l'week-end avec sa tondeuse !

Ben dis donc, elle peut dire que j'picole ! Doit fumer des trucs bizarres pour voir des fakirs et des grenouilles danser autour d'la mare !

Et ça, c'est quoi ? Ah parce qu'en plus elle est pas toute seule là d'dans ! Y'en a qui lui répondent !!! Non mais, pourraient pas téléphoner comme tout l'monde. C'est ça son blouque, ben z'ont pas inventé l'eau chaude ces binioutes.

Allez, c'est pas tout ça, faut aussi que j'm'occupe des matous. Y s'en font pas ceux-là, à s'pavaner dans les canapés. J't'en foutrais moi, o f'rait plutôt des bons civets !!!

Si y'a quelqu'un dans c'te machine, lui direz qu'j'suis passé hein ? Rentre d'main soir Moustafette.

Faut qu'j'y aille, c'est l'heure d' l'apéro !!!

13 mars 2007

Les années 50

9782211068635Florinette et Nina, avec leurs récents articles, m'ont donné l'envie d'une petite remontée dans le temps, c'est pourquoi je vous présente cet album. Sans doute d'ici quelques années, quelqu'un de nostalgique écrira la suite, " Avant l'ordi " !

L'auteur nous raconte l'année 1953 par le biais du regard d'un enfant, né après guerre. Alain a 8 ans, ses copains s'appellent René, Jacques, Solange, Gisèle... Et tout au long des pages, il nous montre à quoi ressemblait la vie des français. Les logements exigus, avec les wc sur le palier, sans salle de bains, les bouillotes que l'on met dans les lits, les édredons de plumes, les soirées autour du poêle à écouter " La famille Duraton " ou " Zappy Max ". C'est aussi l'occasion  de nous faire rencontrer les petits métiers aujourd'hui disparus, le charbonnier, le livreur de glace, le vitrier, le rémouleur et tous les petits commerces de quartier. Un pain vaut alors 48 Frs et les pièces sont toutes légères !

Bien sûr, on fait un tour à la confiserie, histoire de revoir les boîtes de coco de toutes les couleurs ! Sans crainte, les enfants jouent dans les rues; les garçons font du patin à roulettes dans un bruit d'enfer et les filles dessinent des marelles sur les trottoirs. L'école n'est pas mixte et les enfants portent des blouses. On écrit à la plume Sergent Major et on a des buvards publicitaires. Pour dix bons points on a une image, et si on travaille très bien on peut même obtenir la croix d'honneur. Les leçons de choses et les cours d'instruction civique sont dispensés par un maître qui a souvent la clope au bec ! Et le jeudi, les enfants vont au patronage.

Cette année là, lorsque l'on veut téléphoner, il faut demander le numéro à la demoiselle des Postes; très peu  de téléviseurs, alors on va chez ceux qui en ont un, pour regarder le couronnement de la reine d'Angleterre. Dans tous les quartiers et dans tous les faubourgs il y a des cinémas; on y va en famille voir Fanfan la tulipe, Le train sifflera trois fois ou La rivière sans retour. Après les actualités et les réclames, c'est l'entracte et l'ouvreuse vend des chocolats glacés. L'été on descent les chaises dans la rue et on discute entre voisins.

Mais aujourd'hui, Alain est grand-père. Il repense à tout ça en attendant sa petite fille à la sortie de l'école. Ses copains s'appellent Kévin, Idriss, Priscilla, Fatoumata... Certains adultes disent " Ah c'est plus comme avant ! " ou bien " Finalement c'est toujours pareil ". Alain ne dit rien, il sourit simplement ...

Les illustrations sont simples et réalistes. C'est un tendre retour au temps de l'enfance, pour tous ceux qui tournent autour de la cinquantaine... Un petit reproche, l'auteur a oublié les chanteurs de rue qui égaillaient aussi les cours des immeubles et auxquels j'adorais lancer une pièce !

Et vous, les quinquas, y a-t-il d'autres choses que vous ne retrouvez pas dans cette jolie description du début des Trente Glorieuses ?...

Avant la télé     Yvan Pommaux     L'école des loisirs

 

 maisontele2

 

12 mars 2007

REVUE DE PRESSE

084eb111a6a0f44341caf78fe624506dPoussez le Portail des Copains, pour y retrouver les meilleurs articles d'Acrimed, de Brave Patrie, de Bakchich et osez entrer dans l'Ashram de Swâmi Petaramesh, ça vaut le détour !

Le chômage baisse, c'est aussi sur Actuchômage dans la rubrique " nos billets d'humeur ", voir la radiation accidentelle !

Sur ces joyeuses nouvelles, bonne nuit à tous !

bande_004

11 mars 2007

EN PICARDIE

numero27 Y'a pas que BELLESAHI !

Y'a aussi FAKIR !

Belle et eux ne sont peut-être pas copains

Mais comme elle ils sont d'Amiens.

Et comme Amiens vaut mieux que deux tu l'auras

Ce site là aussi, dans mes liens il sera !   

smiley_email_serpent

10 mars 2007

TREVE !

nature6 Voici le programme

                 nature92   jardiniers021

Bon week-end à tous !

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