Virus suédois
La lecture de ce polar était programmée pour les vacances de Noël au coin du feu, voilà c'est fait ! Comme beaucoup, j'ai attrapé le virus qui, loin de m'assommer, m'a tenu éveillée jusqu'à quatre heures du mat.
Au personnage de Mikaël Blomkvist, j'ai préféré celui de Lisbeth Salander, sorte de Nikita cybernétique, qui aurait troqué sa spécialité ès armes à feu contre un diplome de hacking, niveau master 5 au moins !
Le haut degré d'asociabilité de cette Fifi brin d'acier bardée de tatouages et de piercings, limite autiste, et qui "par principe ne parlait pas avec la police", n'a pas été pour rien dans le sentiment de sympathie spontané qui me pousse à lui décerner le titre de l'héroïne de l'année.
"Ce jour-là, Lisbeth Salander était vêtue d'un tee-shirt noir avec une image d'E.T. exhibant des crocs de fauve, souligné d'un I am also un alien. Elle portait une jupe noire dont l'ourlet était défait, un court blouson de cuir râpé, ceinture cloutée, de grosses Doc Martens et des chaussettes aux rayures transversales rouges et vertes, montant jusqu'aux genoux. Son maquillage indiquait qu'elle était peut-être daltonnienne. Autrement dit, elle était extrêmement soignée."
L'auteur ayant lâchement abandonné ses personnages, je ne vais pas me précipiter sur la suite, histoire de faire durer le plaisir...
Comme en cette fin d'année je tire un peu ma flemme, je laisse la parole à VALDEBAZ qui nous fait ICI un résumé parfait de la situation et nous donne la liste des autres contaminés !
Les hommes qui n'aimaient pas les femmes Stieg Larsson Actes Sud Noirs