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Le Souk de Moustafette
Le Souk de Moustafette
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30 mai 2007

Il était des fois ...

9782864245674Rien que le titre laisse rêveur, comme la femme sur la couverture qui contemple l'immensité du paysage.
Ce récit est un entre-deux, mi-réalité, mi-onirisme. Dans un tel univers, seul Eulalio pouvait en être le conteur. C'est le gecko qui vit sur les murs intérieurs de la maison de son ami Félix Ventura.

Félix ne peut pas être un individu ordinaire. Angolais, noir albinos, enfant abandonné dans un carton de livres, il vit encore dans la maison de celui qui l'a recueilli. Sa vie s'écoule parmi les photos, les tableaux, les encyclopédies, les journaux et les livres. Ses compagnons sont la Vieille Espérance, qui passe pour le ménage et la cuisine, et Eulalio le gecko qui observe.

"Quand j'étais enfant, avant même d'avoir appris à lire, je passais des heures dans la bibliothèque de notre maison, assis par terre, à feuilleter de grosses encyclopédies illustrées, pendant que mon père composait des vers ardus, qu'ensuite, de façon très raisonnable, il détruisait."
Et sa mère de lui dire : "Entre la vie et les livres, mon fils, choisis les livres."

C'est ainsi que, grâce à cette somme de documents, Félix exerce le métier extraordinaire de bouquiniste-généalogiste. Qui veut se refaire un passé vient sonner à sa porte. Et après guerre, ce ne sont pas les clients qui manquent. Mais Félix, qui est-il lui-même ?
Avec l'aide du gecko et par le biais des conversations avec ses curieux clients, quelques pans de l'histoire de Félix se déroulent, vite étouffés par la végétation chatoyante du jardin ou le bruit de la pluie.
Réalité ou fiction ?

"Il s'est renversé sur le dossier et a plongé ses yeux dans la profondeur prodigieuse du ciel. J'ai eu peur que ce soit pour sauter dedans. Je ne connaissais pas cet endroit. Je ne parvenais pas à me souvenir d'y avoir été, un jour, dans mon autre vie. Des cactus énormes, certains hauts de plusieurs mètres se dressaient parmi les dunes, derrière nous, eux aussi éblouis par l'éclat limpide de la mer. Un vol de flamands roses a glissé en un calme incendie à travers l'azur du ciel, juste au-dessus de nos têtes, et ce n'est qu'alors que j'ai été certain que j'étais en train de rêver. Félix s'est retourné lentement, les yeux humides.
- C'est ça la folie ?
Je n'ai rien trouvé à lui répondre."

Qu'importe. Tout n'est que poésie, rêverie, nostalgie...
Ne cherchez pas à comprendre, grimpez et laissez-vous entraîner car

"La mémoire est un paysage contemplé depuis un train en mouvement."

Lisez aussi les critiques de KATELL et de PASCAL 

Le Marchand de passés    José Eduardo Agualusa    Editions Métailié

lezard_003

 

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29 mai 2007

COLIS KROUSTI...LLANT !

Quand j'ai vu le colis, j'ai su tout de suite
qu'il ne venait pas de France
Quand j'ai vu qu'il arrivait tout droit de
BELGIQUE
J'ai pensé immédiatement que dedans
il y aurait sûrement
DU CHOCOLAT !
(j'ai honte mais...)
Gagné !!!!

PIC00138

J'y ai  trouvé aussi un livre qui m'intrigue depuis longtemps,
dans un merveilleux emballage de tulle, de perles et d'étoiles.
Un bloc courrier avec des enveloppes muticolores
Des petites bougies à la cire de miel
Une carte féérique
Et partout éparpillées
Des paillettes en forme de coeur !

Tout cela envoyé par KROUSTIK, que je ne connais pas et qui dit ne pas me connaître non plus, mais qui a pourtant réussi à me faire un immense plaisir avec tous ses cadeaux. Je vais enfin me perdre dans le monde fantastique de LA DAME N° 13. C'est un pavé épais comme je les aime, et je viens de découvrir que son auteur JOSE CARLOS SAMOZA est psychiatre. Alors je crains le pire, côté histoire délirante !
Un seul regret KROUSTIK, celui de ne pas pouvoir venir me balader sur ton site ...

MERCI MILLE FOIS  KROUSTIK
ET
AUSSI A FLO
POUR CETTE BELLE AVENTURE
ET SON ORGANISATION

yspect08

28 mai 2007

En cette journée de la survie de l'espèce,je

familles006

En cette journée de la survie de l'espèce,
je précise que j'abandonne 7 H de rtt
UNIQUEMENT
aux 25% de vieux
qui n'ont pas voté pour qui vous savez...

28 mai 2007

Bouillabaisse tchétchène

9782742764914

De l'Ukraine (cf ci-dessous) à la Tchétchènie, il n'y a qu'un pas, même s'il faut passer par Marseille. Je n'ai pas hésité à faire le détour car j'avais besoin d'une petite lecture légère. Bon, soyons franche, ce plat n'est pas du tout indigeste, mais de là à me relever la nuit pour en reprendre... En voici la recette, si ça vous tente.

Dans une cité marseillaise, Le Frais Vallon, mélangez les ingrédients suivants :
- Un sage, Dachi El Ahmed, mi médiateur-mi grand frère-mi prof de philo, amoureux de Brassens, de Lao tseu et du poête persan Khayyâm, "Il peut passer des heures assis en tailleur sur son tapis volant." (forcément, un tel homme ne peut que me plaire!)
- Un ancien truand corse, Nuage d'Acier, car reconverti en Apache et vivant dans un tipi sur le toît d'une tour du Frais Vallon.
- Un ébéniste grec retraité, Nestor Patipoulos, père de Léda, bombe rousse infirmière et qui ne laisse pas insensible le sage Dachi El Ahmed.
- Un journaleux alcoolo, Grook, et son acolyte Casimir l'Oblique, rapport à son profil.
- Un petit caïd de cité, Hocine, et sa bande.
- Deux barbouzes russes dignes des Pieds Nicklés, Igor et Vassiliev.
- Un colonel tchétchène, Khazman Idigov, en mission spéciale au Frais Vallon chez
- Feue Mémé Oumaraq, mère de son général de fils, chef de la résistance tchétchène, lui-même propriétaire de
- Hassan, chien beagle mascotte de la Tchétchènie, confié à feue sa môman.
- Et enfin Roberta Vadim-Angouste, autre bombe, mais blonde celle-ci, et membre actif de la SPA.

Faites courir tout ce petit monde après le très convoité canidé Hassan, pendant 243 pages, en passant par les quartiers, les caves, les villas. Ajoutez qu'il faut zigzaguer entre les flèches, les balles, les coups d'aspirateur et autres armes. Laissez reposer tout cela entre deux poursuites en BM, 106, 4L, scooter, à pied ou à quatre pattes.

"Dachi savait très bien ce qu'il aurait dû faire. L'aéropage de sages nichés dans son cerveau le lui soufflaient: Maintiens-toi en quiétude face à l'agitation fourmillante des choses, lâche négligemment Lao Tseu, Bois du vin, soupire Khayyâm, le nez dans les fleurs, Bande à part sacrebleu, c'est ma règle et j'y tiens, fredonne Brassens en grattant sa guitare. Tout envoyer valdinguer et rentrer au Frais Vallon, tel est le chemin de la sérénité."

En refermant ce livre, vous aurez passé un moment divertissant. Vous vous direz comme moi, que cela finira sans doute sur un écran de cinéma, avec des acteurs survoltés.
Alors à vous de voir où vous préférez investir 7€.
Peut-être ailleurs !

Le chien tchétchène     Michel Maisonnneuve     Babel Noir

chien22

 

27 mai 2007

Mélimélo de mots *

9782879293110Vous me décoreriez tout en couleurs si pas avant longtemps ce livre se retrouvait entre vos mains et inondait votre encéphale de toute son inventionalité !
Mais votre partie arrière devra se protéger de façon rembourée s'il ne vous remplit pas d'aise et si l'idée de le cloturer croise celle d'en élaborer un autre. Car MUSKY a la jambe grandement étirée et l'appendice qui prolonge celle-ci pourrait bien d'une rotation gigantesque balayer l'hexagone et se heurter à la partie arrière déjà dénoncée, laissant remonter jusqu'au sommet de votre chef des vociférations récriminatives :

"C'EST PAS POSSIBLE DE PAS L'AIMER CE LIVRE, COMPRIS ?!!!"

Je m'accorde avec elle, après avoir éliminé des neurones de mon lobe occipito-temporal gauche, déjà fortement en abime par tous les livres que je l'ai obligé à décaractériser. J'ai dû aussi calculer la géographie des félins rigolots afin de combler les déficits spatio-temporels du récit. Mais j'ai gagné le succès d'emjamber le commencement de l'histoire. Après, c'est comme tu bois beaucoup de vodka et que ça fait moins de douleur et tu réflexionnes plus. Tu lis, c'est tout.

Sur un plateau, je pose mes excuses pour l'omission du sujet concerné de ce livre. La vodka fait aussi ressembler mon cortex à chaussette usée  fromage helvétique (mieux littérairement élégant et moins mauvaisement odorant).
L'ouvrage est le rendez-vous d'un trio ukrainien, grand-père, petit-fils et chienne à quatre pattes (pas sale garce féministe !) qui réceptionne un héros juif d'outre-atlantique obsessionnalisé par le pauvre bout de terre d'où ses prédécesseurs familiaux ont failli être ravagés par la guerre. Contre numéraire dollarien, il met les trois  en pelote de nerfs, jusqu'au bout de retrouver celle par qui ses ascendants ont pu par grâce encore photocopier leurs chromosomes, comme exemple le héros.

L'homme étasunien écrit aussi des pages simplement, un livre pour le monde entier, alors c'est sympathiquement reposant pour que tout le monde comprenne bien. Il retricote l'histoire depuis son arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père, c'est longtemps comme 405 pages dans la poche. Comme sur un trampoline, tout rebondit et nous essore des rires, car sinon vous auriez trop de cascades d'eau sur les joues à cause de la douleur et de la tendresse qui habillent les personnages de l'auteur.

"Extrait du Livre des antécédents :
Les juifs ont six sens. Toucher, vue, goût, odorat, ouïe ... mémoire. Tandis que les Gentils perçoivent et traitent le monde par les sens traditionnels et se servent de la mémoire seulement comme un moyen de deuxième ordre pour interpréter les événements, pour les juifs, la mémoire n'est pas moins primordiable que la piqûre d'une épingle ... Ce n'est qu'en faisant remonter la piqûre d'épingle jusqu'à d'autres piqûres d'épingles...que le juif est capable de savoir pourquoi ça fait mal."    
 

 Comme eux, je fais trop de conserves dans ma mémoire. "Le souvenir était censé remplir le temps mais faisait du temps un trou à remplir". (Et je suis tranquille, c'est pas la vodka qui poinçonne mon cerveau).

Et le livre y est en plus aujourd'hui et je crois bientôt l'autre aussi du même écrivain.
MUSKY a tout bien arrangé chez elle; tout est illuminé là-bas, si c'est pas clarifiant ici.
Mais gaffe à vous! On est une paire maintenant à "investiguer et faire KGB  sur vous" derrière l'écran, et à articuler hautement :

OBLIGATION DE LIRE CE LIVRE, COMPRIS ?!!!!

* inscrupuleusement inspiré par l'original de l'auteur.

Tout est illuminé     Jonathan Safran Foer     Editions Points Seuil

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25 mai 2007

UN COCO DANS LE METRO

9782253115687_VC'est bien évidemment ce magnifique cliché noir et blanc qui dans un premier temps m'a fait flasher. Que d'érotisme et de sensualité dans cette jolie paire de gambettes ! Ah, les talons aiguilles, y a pas à dire, ça avait de la gueule, et quelle parfaite fluidité entre la ligne du tissus et l'imperceptible cassure de la cheville. Je comprends les fétichistes !!!
Bon, revenons aux choses sérieuses.
L'autre jour, chez Nanne, j'ai piqué cette idée de lecture.

Le cadre, la ligne de métro N°9, Mairie de Montreuil-Pont de Sèvres. Pour les habitués, elle balaie large, cette ligne, des quartiers les plus chicos à l'ouest, aux plus populaires à l'est.
L'époque, 14 Juillet 1983; deux ans que la Gauche socialiste est au pouvoir. Les années fric n'en sont qu'à leurs débuts, le FN et la désillusion aussi...
Le héros, Jo Kaplan, 38 ans d'une histoire métissée juif-polac-parigot-rouge. Ultra rouge même car il a fait un parcours sans faute depuis sa tendre enfance. Elévé dans les drapeaux faucillisés, les poings lévés et les Internationales, il gravit un à un les échelons du PC. Conseillé municipal et journaliste à l'Huma, tout baigne pour lui, jusqu'au jour où le camarade Marchais prend la tête du Parti. Refusant les compromissions, Jo n'a pas envie d'être copain avec ce mec là. Il est exclu du PC.

"Traîner, marcher,draguer dans les rues et les cafés. Demeurer solitaire, plutôt que de plonger dans ce monde qu'il refusait, pour d'obscures raisons. Faire l'anar, persister à faire l'anar, en fredonnant une vieille chanson de Béranger, A mes amis devenus ministres ..."

Retrouvant sa liberté, vont suivre quelques années de dandysme libertaire, libertin et littéraire, au cours desquelles Jo va pouvoir se consacrer à une de ses passions, l'Histoire. Son autre passion c'est marcher, arpenter son territoire tout le long de cette ligne 9. Et c'est en métro, mettant toujours un point d'honneur à ne pas user des correspondances, qu'il se rendra à la garden party de l'Elysée, en cette journée de fête nationale. Mais que diable va-t-il faire dans cette galère ? Chercher la femme et vous aurez la réponse. Et comme d'une femme à l'autre, il n'y a qu'un pas, forcément ce beau mâle le saute (pour ne pas dire la !).

Vous me voyez sans doute venir.
Il a commencé par m'irriter Jo le rouge, l'intègre, quand lentement mais sûrement il vire au rose, pour les beaux yeux d'une Marie-Sébastienne, pseudo socialo, bourgeoise charentaise-maritime de surcroît et reine du boursicotage pas toujours très clean. Puis il m'a franchement fait bondir quand, sous les hospices d'anciens compagnons recyclés gauche caviar, il se laisse séduire par les sirènes de cette fin de siècle, je veux bien sûr parler de cette lèpre immonde qui nous contamine encore et toujours plus, la communication, ou plus vulgairement la pub. Et je l'ai carrément détesté quand il se roule dans les crachats qu'il a lui-même lancés dans ses années de lutte. "C'était un boulot de pute, comme tous ceux que Croissac lui commandait. La grande histoire mise au service de la communication d'entreprise ! Mais c'était tout de même l'histoire et Jo pouvait donc,, selon le mot de Croissac, qui n'en percevait d'ailleurs pas le cynisme, rentabiliser sa passion."

Mais comme un homme n'est jamais complètement mauvais, je l'aime, Jo, quand chaque station devient prétexte à raconter l'histoire des figures de la Révolution et de la Gauche, les célèbres et les anonymes. Je l'aime quand il raconte République, Charonne, Nation et la rue de Montreuil où j'ai tant de souvenirs. Je l'aime quand il parcourt les cours intérieures du faubourg Saint-Antoine et qu'il parle des ouvriers du bois. Mais je le déteste à nouveau quand il oublie de dire que c'est grâce à Tonton et à son opéra, qu'ils ont vendu leurs ateliers aux futurs lofteurs (non, monsieur Konopnicki, ce n'est pas seulement Ikéa qui les a fait couler. Ce sont les vôtres et la clique de flamands roses, tout émoustillés par les paillettes du pouvoir et de l'argent facile, qui sont venus s'encanailler rue de Lappe et spéculer rue de la Roquette). Et cet homme joue avec mes nerfs, quand je l'aime encore, le Jo qui fait son caractériel et refuse "de perdre mon temps à essayer de prolonger ma vie. C'est mathématiquement absurde."

Voilà comment la vie change sous le prisme rose de l'amour et de la politique. Voilà comment en quelques mois, on oublie ses  idéaux, on s'arrange avec ses contradictions, on justifie ses renoncements, on compose, ce qui permet d'avoir encore quelques sursauts de fidélité. On grandit, on vieillit, quoi.
Le livre se referme le 14 Juillet 1984. Un an de passé si vite, un an à se trimballer dans de la bien belle histoire, la nôtre. Et où l'on comprend aussi comment les mao-troskistes finissent socialos, quand ce n'est pas pour virer carrément umpistes-fumistes (mais j'anticipe ! )

N'oubliez pas de lire l'avis deNANNE.
Il est moins amer que le mien, mais j'ai une excuse. Je déteste l'année 1984.
C'est celle où j'ai décidé d'arrêter de grandir ...

Ligne 9      Guy Konopnicki     Le Livre de Poche

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23 mai 2007

Les arpenteurs du ciel

9782070344635Il est enfin sorti en poche.
Je l'ai lu en 2005, lors de sa parution. Un ami me l'avait prêté, et j'attendais avec impatience l'édition de poche, car je déteste ne pas avoir près de moi un livre que j'ai adoré.
Celui-ci m'a embarquée pour un voyage extraordinaire au coeur des nuages, là où ma tête est le mieux à sa place, loin de ce bas monde.

Akira Kumo est un célèbre couturier japonais installé en France au début des années 60. Sur ces vieux jours, il décide d'engager une jeune bibliothécaire afin qu'elle l'aide à classer tous les ouvrages qui s'amoncellent sur les étagères de son hôtel particulier. Akira Kumo est aussi un riche collectionneur original. C'est, entre autre, un passionné de nuages et des hommes qui un jour ont décidé de les nommer, de les classer, de les étudier, ceux qu'on appelle les chasseurs de nuages. Et c'est leur histoire que le vieil homme va narrer à Virginie Latour, tout en rangeant les livres.

Ce sera l'occasion de remonter le temps et d'aller à la rencontre de Luke Howard, apothicaire Quaker londonien, qui le premier en 1802 "en parlera comme jamais personne avant lui. Avant lui, les nuages n'existent pas en tant que tels. Ce ne sont que des signes. Signes de colère ou de la félicité des dieux. Signes des caprices du Temps. De simples augures, bons ou mauvais. Mais signes seulement, sans existence propre. Or on ne peut pas comprendre ainsi les nuages. Pour les comprendre, prétend Luke Howard, il faut à un moment les considérer en eux-mêmes, pour eux-mêmes. Bref, il faut les aimer, et il est en réalité le premier à le faire, depuis l'Antiquité."
Nous croiserons aussi à la même époque, l'anglais Carmichael, guetteur de temps dans sa jeunesse et qui ne peindra que des nuages.

Mais ces doux rêveurs ouvriront la voie à des scientifiques tout ce qu'il y a de plus sérieux. Et heureusement pour le lecteur, les ancêtres de nos messieurs Météo actuels avaient une vie bien plus passionnante et plus risquée. C'est le cas du mathématicien Lewis Fry Richardson, du suédois Williamsson et surtout de Richard Abercrombie.
C'est ce dernier qui fascine Akira Kumo, et surtout son mystérieux Protocole, "serpent de mer météo-bibliographique" que personne n'a jamais vu, ni lu. Apprenant que la fille d'Abercrombie est mourante, le couturier lance la jeune bibliothécaire sur la piste du célèbre ouvrage car "Il semble que toute collection gravite autour d'une pièce manquante, sorte de moyeu autour duquel peut tourner, indéfiniment, la folie collectionnante de son propriétaire."

Mais ce livre ne se résume pas à cet aspect historique ni à cette chasse au trésor. C'est aussi la rencontre de deux êtres qui sauront l'un écouter, l'autre se livrer. Car la vie d'Akira Kumo est un roman dans le roman. Tout au long de ces séances de rangement, le vieil homme replonge dans les méandres de son histoire, et des brumes de sa mémoire émergent les souvenirs. Un autre nuage se dessine à l'horizon. Paradoxalement, il nous éclairera sur l'étrange fascination pour ces formes toujours mouvantes qui incitent tant à la rêverie.

"Comme toute chose et trop simple et trop belle, les nuages sont un danger pour l'homme (...) Certains hommes aiment à se pencher au-dessus de tels gouffres; les plus fragiles de ces hommes y tombent en tournoyant, dans la nuit éternelle du vertige."

Ce roman s'inscrit dans la lignée de "Les arpenteurs du monde", une pointe de modernité et de poésie en plus.
C'est le genre de livre qui laisse son lecteur orphelin... 

La théorie des nuages     Stéphane Audeguy     Editions Folio

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22 mai 2007

Colimaçon ...

utcour47Voilà, mon colis est fait et bouclé.
Il aurait pu partir dès cet après-midi, si une fois arrivée à la poste, je n'avais oublié sur mon bureau l'adresse du(de la) mystérieux(se) destinataire !
Alors il partira demain matin.
Encore un peu de patience ...

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21 mai 2007

BALADE CHARENTAISE

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AVEC NINA

PIC00102Bien que le soleil ait boudé tout le week-end (pour revenir narguer la Charente-Maritime dès lundi), cela ne nous a pas empêché d'arpenter les ruelles de Talmont. Nous y avons fait peu d'emplettes, à l'exception de quelques matous miniatures. Les bobos pratiquant des prix exorbitants, car il faut bien préparer le prochain hiver à Bali, vous n'aurez droit qu'à la devanture de la boutique!
Un peu plus loin, dans un jardin peuplé de bric et de broc, nous avons découvert ceci

PIC_0105
                  et personne n'a craqué, si, si, je vous jure !

PIC00122Dimanche, un peu de culture chez le narcissique Pierre Loti ! Nina, en bibliothécaire sérieuse, a pris des notes et vous fera sans doute un compte-rendu ad hoc. Voici juste un aperçu du jardin de cette maison délirante.

PIC00125

Nous avons terminé notre périple à Mornac, autre petit village typiquement charentais par son architecture. Malheureusement, ici aussi on trouve les mêmes bobos migrateurs et vendeurs d'artisanat asiatique. Il y a quelques artistes locaux qui recyclent le bois flotté, bricolent des bijoux, des émaux et autres matériaux.

PIC00130

C'est ici que j'achète du très bon café à la noisette ou au caramel. Comme toute bonne anglaise qui se respecte, la propriétaire nous concocte des mélanges de thé originaux, quelques tisanes, des confitures, des gros caramels faits maison et des sucres parfumés à toutes sortes de fleurs.

Voilà, j'espère que Nina a passé un bon week-end. Quant à moi, je m'en vais lire un peu, car je n'ai pas ouvert un livre pendant ces trois jours !

PIC00136

Juste eu le temps de jeter un oeil aux nouvelles*.

* Et j'en profite pour pester contre le gros lot qui a été attribué au ministère de la santé. Cette brave RB qui vient prendre possession de son chez soi tout neuf, avec môman et soeurettes, et qui a déjà paumé la clef de son bureau !
Et ce n'est qu'un début, j'en ai peur ...

19 mai 2007

Temps couvert mais ...

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quand même !

19 mai 2007

Rencontre

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avec une amie blogueuse amoureuse des livres et des chats.
Au programme, visite de la maison de Pierre Loti et de la librairie de la Mer à la Corderie royale de Rochefort, balades dans les petits villages entre la Grande Côte et l'estuaire de la Gironde, papotages bloguesques, littéraires et félins.
Bon week-end à vous tous !

17 mai 2007

Le poids des secrets

9782742757909Encore ! me direz-vous.
Et bien oui, forcément, à force de les voir tourner sur différents sites, ils ont aussi fini par se poser chez moi.
La dernière fois que je les ai aperçus, ils étaient chez Bellesahi.

Ces deux petits livres ont la grâce et la fragilité des papillons.
Avec toute la simplicité d'un jardin zen, ils nous content une histoire d'amour irradiée par les liens du sang, sur fond de conflit nucléaire.

9782742765171

"Nous avons parlé ainsi pour la première fois dans le bois de bambous. Par la suite, il nous arriva de lire tranquillement un livre sur la pierre, l'un à côté de l'autre."

"Je vois sa jupe évasée s'agitant au rythme de sa marche et de ses longs cheveux noirs. Les couleurs des fleurs d'hortensia. Le bruit de la pluie, qui tombe sur le parapluie de papier huilé. Les escargots. La barbe noire de l'homme étranger. La silhouette de la petite fille s'éloignant avec son père. Et le bruit du coquillage."

Tsubaki     Aki Shimazaki     Actes Sud
Hamaguri                                 Babel

asie27

 

 

15 mai 2007

Pour les fans !

Ou si Anna GAVALDA était un homme, ça donnerait ... 
Tournez cette page.
Et vous le saurez !

15 mai 2007

Chut ....

9782070315284Par une chaude journée d'été, une femme revient trente ans après dans la maison où elle passait ses vacances. Le village est désert, la maison abandonnée et le jardin en friche.
Autrefois, en ces lieux et autour de cette enfant évoluait un quintet infernal. Solitaire, bougonne et imprévisible, elle observe les adultes et pressent leurs incohérences; jusqu'au jour où survient un drame.

A tour de rôle, chaque personnage nous conte un fragment de l'histoire familiale.
A tour de voix, chacun s'explique les raisons qui ont conduit au triste dénouement.
En 158 pages, on nous livre un parfait petit manuel de manipulation, ou comment faire germer une idée dans la tête de quelqu'un, tout en lui laissant croire qu'il en est l'auteur. Gisèle Fournier dissèque à la perfection les vengeances et les engrenages, les fausses interprétations et les impressions tronquées,  les explications ratées et les retours de manivelle. Tout ce qui fait que l'on s'enferme dans le non-dit.

Le tout est relaté sur un ton juste, simple, presque désaffecté, comme pour tenir encore à distance les culpabilités et les émotions si longtemps étouffées.
Une personne détient la clef. Un indice est abandonné dans la maison vide. La narratrice le trouve et peut enfin savoir. Mais s'en saisira-t-elle ? Ou préfèrera-t-elle continuer à subir le poids du mensonge et de l'incertitude ?
Un beau texte, court mais vrai.

" A travers les feuilles, une balançoire de fortune.(...) Une petite fille. Elle se balance. Avec application. Le bas de sa robe se relève par intermittence. Et découvre ses jambes, à peine brunies au-dessous de la marque blanche laissée par le short. Je l'appelle. Elle tourne la tête. Elle a le visage fermé. J'ai douze ans. Ou treize ans."

Non-dits     Gisèle Fournier     Editions Folio

plante086

 

 

13 mai 2007

Luminothérapie d'urgence !

9782264036346C'est un traitement qui, parait-il, a fait ses preuves. Dans les pays nordiques, il aide à lutter contre les dépressions saisonnières dues à l'absence de luminosité. Et c'est ce qu'il faudrait aux héros de ce roman, avant que cela tourne au drame.
Ce livre est étonnant car on est en permanence sur le fil du rasoir.
Je vous plante brièvement le décors. Nous sommes en Suède quelques années avant l'an 2000. Nous suivons cinq personnages entre Noël et la Saint-Sylvestre. A cette période de l'année la nuit tombe vers 14H30. Ajoutez à cela la baisse de moral que les fêtes de fin d'année ont souvent le don de déclencher chez certains, et vous êtes en plein dans le sujet. "Ciel gris et lourd sur la Suède. Aujourd'hui ça ne se lèvera jamais"

L'humeur de Pia vire au gris très foncé ! Solitaire, quinze kilos en plus depuis qu'elle a arrêté de fumer, une licence d'arts, au chômage et en sous-loc depuis treize ans, bon, normal qu'elle soit un chouia aigrie !
"La dernière fois que Pia est allée au café, elle s'est retrouvée assise près de trois adolescentes répugnantes qui remplissaient un test de personnalité dans une revue féminine. Elles lisaient les questions tout haut avec leurs sales voix aiguës, fumaient, mâchaient du chewing-gum, et pouffaient de rire.(...) Comment peut-on faire des tests de personnalité quand on n'a pas de personnalité à tester ! avait voulu crier Pia sans pour autant oser le faire. Au lieu de ça, elle s'était faite toute petite derrière sa tasse de café et avait eu l'impression d'avoir deux cents ans."

Hakan et Anna en sont à peu près au même point, après dix ans de mariage et deux enfants, dans leur lotissement pavillonnaire ! Et le fameux modèle suédois ne peut rien contre leur crise conjugale.
"C'est ça la vie tranquille... Prenez des ceintures de sécurité, des freins ABS et un air bag. Mélangez avec des voyages organisés, la déclaration d'impôts simplifiée. Versez ensuite sur le tout un spermicide lubrifiant et faites dorer à four moyen pendant dix minutes à mi-hauteur dans un four conforme aux normes de sécurité enfants. Et si par malheur quelque chose tournait mal, on a dix jours pour retourner la marchandise, si on a gardé le ticket de caisse."

Henning, vieil ours solitaire, reste à minima en contact avec la vie, via le courrier des lecteurs d'un tas de journaux. Il donne son avis sur tout et en profite pour déverser son fiel. Mais il fête Noël malgré lui.
"Devant son rôti de porc froid, il allume une bougie. C'est tout de même Noël. Sur la boîte de bière, il est écrit "Bière de Noël" et sur le sachet de pain, il est écrit "Brioche de Noël". Même le conditionnement du beurre est garni d'ornementations et de grelots, et affublé du nom de "Beurre de Noël". Alors là, ça doit vraiment être Noël ! "

La  grand-mère, elle, s'efforce comme tous les ans de perpétuer la tradition, tout en luttant contre une angoisse permanente. Toute aussi ravie que le reste de la famille, au moins elle ne mâche pas ses mots devant les tristes mines des uns et des autres. Par son incessante agitation, elle les pousse au bord de la crise de nerfs.
"Vous m'avez l'air drôlement déprimés, y a quelque chose qui va pas ? gémit-elle. Qu'est-ce qui ne va pas ? Vous n'êtes pas contents ? Vous ne pouvez pas être un peu heureux, c'est le réveillon tout de même. C'est trop demander, après tous ces préparatifs, que vous soyez un peu heureux ? "

Vous avez sans doute deviner que ces cinq là vont se croiser.
Si l'auteur n'était pas un célèbre provocateur suédois, on pourrait se ruer illico sur la boîte d'anti-dépresseurs.
Mais grâce à son talent, Jonas Gardell nous fait rire en découpant au scalpel les aternoiements de ses personnages et les absurdités de la vie. D'un ton incisif et caustique il nous renvoie nos petites lâchetés, nos rendez-vous manqués, et il ne se gêne pas pour nous rappeler qu'on perd souvent beaucoup de temps à rêver sa vie plutôt qu'à la vivre.

Noël ne pointera pas son nez avant sept mois, et le temps que vous vous procuriez ce bouquin, le soleil sera revenu et l'été sera là. Alors vous pourrez plonger dans ses pages et flotter toujours entre émotion et dérision, sans crainte d'être happé par la dépression ambiante.

Et un jour de plus     Jonas Gardell     Editions 10/18

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11 mai 2007

Un gardien de musée super sympa !

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Jeudi, temps estival sur Bordeaux. Et quand je vois la tour Pey Berlan, qui est comme un phare pour moi, je sais que ma librairie préférée n'est plus très loin !
Mais entre midi et deux, j'avais décidé d'aller voir une expo au musée des Beaux Arts. Et ce, dans deux buts, n°1 me ravir les mirettes, n°2 tester le monde du Patrimoine de l'humanité !

D'entrée de jeu, je ne suis pas déçue du voyage. J'arrive dans un grand hall où sont disposées de jolies banquettes circulaires en velours rouges. Un homme est assis sur l'une d'elles et discute avec son interlocuteur, situé à dix métres de là, on THE chaise (ceux qui ont lu le bouquin comprendront; cette chaise est-elle aux normes ? je ne le sais).
L'air de rien, tout en faisant le tour de cette immense salle, j'admire les sculptures en tendant l'oreille. Remarquez, je n'ai pas de mal à les entendre, vu qu'il n'y a que nous trois. Et de quoi qu'ils causent nos agents de contact, je vous le donne en mille ! Pile poil comme dans le bouquin, à savoir le temps entre les pauses, le repas et la débauche, et que c'est trop long si tu la prends à telle heure, et que non, moi je  préfère la prendre plus tôt, et enfin remarque ici on est au frais, etc... Je jubile !

Mais n'ayant pas que ça à faire, je me dirige vers l'homme on THE chaise et d'un air compatissant, je lui tends mon ticket afin de satisfaire mes
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Cette expo se tient jusqu'au 28 Mai. Voici le lien qui vous permettra de voir un petit diaporama des différents peintres présentés.

Sont aussi présentées de vieille photos en noir et blanc, mais le flash se réfléchissant dans le cadre, je ne préfère pas les afficher. Ajoutez à cela quelques céramiques et objets divers et vous faites un beau voyage...

Les aquarelles de SEBASTIEN (1909-1990) ont ma préférence. Pour la plupart, elles sont de petit format et croquent les moments de la vie quotidienne du Maroc des années 30, pays où ce peintre séjourna quelques temps. Ne sont exposées que deux grandes toiles dont celle-ci

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Je serais restée des heures en face de la Femme à la rose.

En ressortant, je retrouve l'homme à la chaise et alors que je prenais quelques prospectus, il m'a gentiment proposé une affiche de l'expo. Je sais déjà où je vais la mettre étant donné qu'elle mesure 176 sur 120. Et ça nous a permis d'engager la conversasion. Son collègue étant sans doute en pause, il a vu là l'occasion de passer quinze minutes avec une fille bizarre qui lui demandait s'il avait lu un livre intitulé Le Patrimoine de l'humanité et qui lui expliquait de quoi il retournait. Non, l'homme à la chaise ne connaissait pas ce roman. Comme il voulait savoir si je l'avais sur moi et que je répondais par la négative, il me rétorque sans se démonter avec son accent bordelais " Eh eh, c'est dommage, j'aurais pu vous le dédicacer !". Je lui ai promis qu'à la prochaine expo, je repassais avec !!!

Bon j'avais encore quelques achats à faire pour le Swap, et j'ai mis le cap sur la caverne aux livres dont je connais le sésame par coeur " (M')holà sur la carte bleue Moustafette ! "PIC_0086
Mais j'ai été assez raisonnable. Notez le "assez". Ce qui veut dire que j'ai pris trois livres pour X et trois pour moi.

J'ai discuté avec une cliente qui avait un carnet où elle cochait des trucs et l'espace d'un instant je me suis dit que c'était peut-être Florinette, mais je n'ai pas osé lui demander. Sur ses conseils, j'ai mis dans mon cabas Le chien Tchétchène. Il est allé rejoindre Parij d'Eric Faye et L'invention du père de Arnaud Cathrine.

A 18H, Dominique Sylvain venait présenter son dernier livre. Mais faut pas pousser, et puis j'avais un train à prendre.
Voilà, j'ai passé une bonne journée et ça valait le coup de me lever à 5H du mat !

9 mai 2007

La culture c'est ce qui reste quand on a tout oublié

9782842631260Si vous avez envie ou besoin de vous remonter le moral, lisez ce bouquin.
Vous rigolerez du début à la fin, en suivant les aventures de celui qui rêvait de devenir Jimi Hendrix.

Mais en attendant ce jour de gloire, notre héros doit bien vivre, et c'est sur un coup de bol qu'il réussit le concours de la fonction publique lui permettant de devenir "agent de contact". Quézaco ? Un mot nouveau pour dire gardien de musée, quoi !
Et commence alors une vie professionnelle passsionnante. " Il y a des fois où s'emmerder vaut de l'or."
C'est sûr que ce n'est pas un boulot physique, mais ne vous y fiez pas. Car outre les collègues déjantés, il s'en passe de belles dans ces hauts lieux de la culture !

L'auteur croque des portraits succulents de ces fonctionnaires qui regorgent d'activités annexes sur le lieu même de leur travail. Et en plus, ils osent se mettre en grève, prennent des touristes en otage et carburent à toutes sortes de substances.
Ah, quel dur métier que celui de "Casques bleus de la culture" !
Tout le monde y passe, le service du personnel, les syndicats, les visiteurs, les touristes, etc...

" Le contact se décompose en deux entités distinctes, quoique complémentaires: l'accueil et la sécurité.(...) La sécurité, c'était une autre paire de manches. On ne dirait pas comme ça, mais les visiteurs risquent gros dans un musée. Incendie, attentat, mouvement de panique, folie collective, geste désespéré d'un tireur fou..."

Ce livre a le ton de la bonne virée entre copains, sur fond de Doors et d'Hendrix.
Vous regarderez les oeuvres d'art sous un autre jour et vous ne vous adresserez plus à un gardien de musée de la même façon, la prochaine fois que vous pénétrerez dans l'antre du patrimoine de l'humanité.

Le Patrimoine de l'humanité     Nicolas Beaujon     Le Dilettante    

Et ça tombe bien, j'y vais demain. Je testerai et je vous raconterai les beautés que je verrai là

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8 mai 2007

A table !

Bon, je vois que pendant que j'étais prise par des occupations bassement matérielles, ça chatchait sec dans le Souk. Et je constate que l'absence de revue de presse suscite plus de débat que sa présence. Moi je vais vous en mettre tous les jours des drapeaux si ça vous rend si bavards !!!
Mais sérieusement, vous voulez pas prendre le relais, chacun une semaine par exemple. D'une part ça aiderait à lutter contre la pensée unique moustafétienne, et d'autre part ça nous permettrait de découvrir des sites inconnus. Réfléchissez-y les uns et les autres ...

Donc de mon côté, je recevais quelques amis et j'avais mis la main à la pâte; et parallèlement je me suis repencher sur le dossier APN que je ne maîtrise pas vraiment vu le peu d'utilisation régulière que j'en fais.
Et après la rubrique "nourritures intellectuelles", voici celle plus concrète du "Soukabouf".
Je n'alimenterai pas cette catégorie très souvent, je vous préviens, alors profitez-en !

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Voici ce que ça donne !

Une délicieuse tarte au chèvre et au jambon de pays. Jules en a surveillé la préparation et la résolution, du début à la fin, vous pouvez lui faire confiance.
Accompagnée d'une salade et d'un petit verre de rosé, ça se mange sans faim.

BON APPETIT !

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8 mai 2007

RONCHONNETTE

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A la demande de quelques curieuses, c'est la sorcière Ronchonnette,gardienne des grimoires, qui prend la suite de Mr Nougatine, parti courir d'autres feuilles, plus vertes j'en suis sûre !
Armez-vous d'une bonne loupe ...

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8 mai 2007

Les gardiens rouquins de bouquins ...

gardien_palpolars Voilà le gardien de la pile de polars à lire !

Il peine un peu car régulièrement une main indélicate vient y déposer un volume supplémentaire. La faute à qui ?

Mystère ...

Et Monsieur Nougatine, lui, veille sur celle des romans, pour de vrai.

Alors faites gaffe, il n'est pas toujours de bon poil au réveil !

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